Lancement du projet de Contrat de plan État-Région (CPER) GLAZ
Construire une infrastructure de recherche de niveau mondial capable de détecter, d’anticiper et d’accompagner les transitions socio-environnementales que les écosystèmes terrestres et côtiers vont connaître dans les décennies à venir. C’est l’objectif du projet recherche CPER 2021 –2026 GLAZ, lancé le mardi 1er mars 2022 à l’IUEM, à Brest. Ce projet est porté par l’IUEM, École interne de l’UBO, l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Rennes (OSUR), l’Observatoire des sciences de l’univers Nantes Atlantique (OSUNA), l’Institut National de Recherche sur l’Agriculture et l’Environnement (INRAE), la Maison des Sciences de l’Homme en Bretagne (MSHB).
Un projet d’envergure
Une vingtaine de laboratoires est impliquée dans le projet GLAZ qui est fondé sur la mise en réseau d’observatoires de recherche existants et déjà labellisés. L’ensemble des sciences de l’environnement et des géosciences, des sciences humaines et sociales et des sciences de la donnée est mobilisé pour doter les régions Bretagne et Pays de la Loire de moyens de recherche et d’observation ayant une forte visibilité internationale afin de répondre aux enjeux liés aux changements climatiques et à la pression anthropique sur l’environnement.
L’objectif du projet est d’évaluer des trajectoires du continuum terre-mer (y compris les espaces urbanisés) en y intégrant l’ensemble des déterminismes naturels incluant les activités humaines.
Dans ce cadre, trois questions se posent:
- La santé des écosystèmes sous contrainte : l’influence des activités humaines et des modes actuels d’occupation du sol sur les flux de matières au sein du continent et jusqu’à l’océan
- La résilience des territoires et leur adaptation au changement : les relations qui lient structure des paysages, influence des sociétés actuelles et passées, dynamique de l’environnement et des et des ressources
- L’évaluation des risques et des scénarios prospectifs : ces approches intègrent aléas, enjeux et risques en considérant aussi les représentations sociales qui permettent d’appréhender, aux diverses échelles spatiales et temporelles, la complexité des dynamiques continentales et côtières, naturelles et anthropiques en tenant compte de leurs évolutions respectives.
Ce projet contribue aux grands enjeux de société tels que définis dans les Objectifs du Développement Durable de l’ONU (ODD), et particulièrement ceux sur l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets (ODD 13), la préservation et la restauration des écosystèmes aquatiques et terrestres (ODD 14 et 15), les ressources en eau et en sol, en qualité et quantité (ODD 6), les transferts et transformations des contaminants, le cycle des éléments (ODD 6 et 15), l’émergence de villes et de communautés durables (ODD 11), l’amélioration de la santé humaine par l’amélioration de l’état des écosystèmes (ODD 3).
Structuration de GLAZ
Ce projet est structuré autour de quatre axes principaux. Le premier s’appuie sur des laboratoires in-situ de l’environnement, le deuxième intitulé laboratoire vivant des interactions homme-environnement a pour objectif de mobiliser les sciences humaines et sociales, les sciences de l’environnement et les acteurs des territoires pour favoriser le partage des savoirs. Le troisième axe fait appel aux simulateurs virtuels de l’environnement pour prévoir des scénarios et trajectoires et le dernier vise à accroître l’innovation dans les formations.
Une identité visuelle
Glaz désigne en breton les nuances de couleur du bleu gris au turquoise en passant par le vert. Glaz est emblématique des dynamiques et complexités de cette continuité entre le continent et le littoral, entre les différents compartiments et trames de l’environnement que nous proposons d’aborder quels que soient la région et le temps passé, présent et futur.
Les porteurs de projet :
- Les porteurs de projet :
Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), Institut universitaire européen de la Mer (IUEM, CNRS/IRD/Université de Bretagne Occidentale/Université Bretagne Sud), Maison des sciences de l’homme en Bretagne (MSHB, CNRS/EHESP/IMT Atlantique - Institut Mines-Télécom/Université de Bretagne Occidentale/Université Bretagne Sud/Université Rennes 2/Université Rennes 1), Observatoire des sciences de l’univers Nantes Atlantique (OSUNA, CNRS/CNAM/IMT Atlantique - Institut Mines-Télécom/Université d'Angers/Université Gustave Eiffel/Nantes Université), Observatoire des sciences de l'Univers de Rennes (OSUR, CNRS/INRAE/Institut Agro/Université Rennes 2/Université Rennes 1) - Les partenaires :
CNRS, Université de Nantes, UBO, Université de Rennes 1, Université de Rennes 2, Université Angers, CNAM, IRD, lMT Institut Mies-Télécom, L’institut agro Rennes-Angers, UBS, Université Gustave Eiffel et École nationale supérieure de chimie de Rennes - Les financeurs :
Etat - Union Européenne - Région Bretagne - Région Pays de la Loire - Rennes Métropole - Brets Métropole - Nantes Métropole - Conseil départemental du Finistère - Conseil départemental d'Ille & Vilaine - CNRS - INRAE