Prix de l’Académie des sciences 2021 : les lauréats CNRS en Bretagne et Pays de la Loire
L'Académie des sciences remet chaque année près de quatre-vingt prix couvrant l'ensemble des domaines scientifiques, aussi bien fondamentaux qu'appliqués. Cette année, près de 50 prix impliquent des chercheurs CNRS ou rattachés à ses unités mixtes de recherche (UMR).
Découvrez les lauréats bretons et ligériens :
Philippe DAVY, lauréat du Prix Dolomieu du Bureau de recherches géologiques et minières (15 250 €)
Philippe Davy est géophysicien, directeur de recherche CNRS au laboratoire Géosciences Rennes (CNRS/Université de Rennes 1) et directeur du LabCom Fractory (CNRS/Université de Rennes 1/ITASCA). Spécialiste de la modélisation des systèmes géologiques et environnementaux, il développe des recherches sur la genèse de leur complexité spatiale et sur leur dynamique. Il s’intéresse aux réservoirs géologiques fracturés, aux processus thermo-hydro-mécaniques, à l’érosion des reliefs et aux instabilités fluviatiles.
Camille LIQUE, lauréate du Prix Christian Le Provost (15 000 €)
Camille Lique est chercheuse Ifremer au Laboratoire d’océanographie physique et spatiale (LOPS, CNRS/Ifremer/IRD/Université de Bretagne Occidentale).
Ses activités de recherche portent sur la compréhension de la dynamique océanique et de sa variabilité dans le bassin arctique où les stigmates du changement climatique en cours sont les plus visibles. Elle étudie également les impacts des mutations en cours dans cette région polaire pour l’océan global et le climat.
Philippe JUIN, lauréat du Prix Étancelin (2 500 €)
Philippe Juin est biologiste-biochimiste, directeur de recherche Inserm au Centre de recherche en cancérologie et immunologie Nantes Angers (CRCINA, CNRS/Inserm/Université de Nantes/Université d’Angers).
Philippe Juin explore les mécanismes qui contrôlent la viabilité des cellules de cancer du sein. Son équipe de recherche à Nantes a mis en évidence : i) que ces cellules acquièrent conjointement résistance aux traitements et capacité d’auto-renouvellement, ii) que le microevironnement stromal influence cette résistance; iii) qu’une réponse inflammatoire détermine la réponse chimiothérapeutique. En caractérisant les déterminants du devenir cellulaire et leur influence sur les écosystèmes tumoraux mammaires, sa recherche vise à optimiser les traitements anti-cancéreux.