Un nouveau type de matériau d’électrodes pour le stockage d’énergie

CNRS le journal Science et société Chimie

Les hydroxydes doubles lamellaires sont des matériaux prometteurs pour le stockage d’énergie, combinant les avantages des batteries et des supercondensateurs. Leur faible tenue lors de cycles de charge/décharge a été multipliée jusqu’au centuple.

Alors que la question du stockage de l’énergie devient de plus en plus cruciale, deux modèles se font face. D’abord les batteries, qui se distinguent par leur densité d’énergie élevée, mais avec une densité de puissance modeste, ainsi qu’une durée de vie limitée d’environ deux mille cycles de charge et de décharge qu’elles peuvent effectuer sans pertes de performances. Les supercondensateurs stockent moins d’énergie, mais ils se chargent beaucoup plus vite que les batteries et peuvent fournir une plus grande puissance sur de petites échelles de temps. Ils peuvent également effectuer plusieurs millions de cycles de charge/décharge avant de subir une perte significative des performances.

Il existe cependant des applications pour lesquelles aucun de ces dispositifs de stockage d’énergie ne convient parfaitement. Dans les réseaux électriques par exemple, la flexibilité et la stabilité du système pourraient être améliorées grâce des points intermittents de stockage d’énergie, avec des cycles d’une quinzaine de minutes. Des chercheurs de l’Institut des matériaux de Nantes Jean Rouxel1 et de l’Institut de chimie de Clermont-Ferrand2 travaillent ainsi avec la direction recherche et développement d’EDF pour explorer des pistes adaptées.

  • 1IMN, Unité CNRS/Nantes Univ.
  • 2ICCF, Unité CNRS/Univ. Clermont Auvergne

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